La compagnie Réflexe de Survie
La compagnie Réflexe de Survie est un organisme artistique, créé dans un but informatif et participatif pour exprimer les problématiques France-Afrique. Nous nous intéressons à tout type d’art, tout projet et tout sujet. Vous pouvez suivre les projets en cours sur le Blog HAOUAH, donner vos impressions et vos idées, ou même diffuser votre travail.
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Réfle-
xe de Survie
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Ma vision des choses
En quête de soi, j’ai croisé un blanc, qui m’a parlé de moi. De moi, tel qu’il connaissait l’Afrique et les africains. Et moi je lui ai parlé de lui, du blanc vu de l’africain. Lui aussi était en quête.
Comme pris dans une impasse ou dans un étau, l’un et l’autre avons pris conscience de notre interdépendance culturelle et intellectuelle. En orientant nos applications vers une base commune de compréhension, il apparaissait que nous avions aussi un adversaire commun, l’ignorance collective culturelle et civique qui a mené jusque-là, à toutes sortes de dérives extrêmes, entre autre du mépris, le racisme, le sexisme et la xénophobie des deux côtés de la barrière.
Certes certains en font leur font de commerce, mais loin de les doigtés, nous pouvons déjà essayer de faire prendre conscience à nos amis et à leurs amis, qu’une des réalités de leur vie au quotidien était liée à l’héritage colonial, celui du service public.
Réflexe de survie, comme un arc tendu pour ne pas reculer devant les défis de notre conscience.
Les terres de la littérature, de l’histoire, du théâtre, de la musique du multimédia sont autant de sources et de ressources pour comprendre, créer et évoluer ensemble ; cela convenait pour le carquois de nos flèches.
En quête de soi, de l’enfance à la vieillesse, du berceau au tombeau, et si malgré toute la sagesse que nous pouvons acquérir, nous n’en aurons jamais cessé de cette quête ?

Et si nous considérons, n’en prenant juste conscience que, nul d’autres que nous, ne pourra desserrer l’étau dans lequel nous avons été conduit, par l’histoire et les évènements, et qu’il ne faudra compter que sur l’un et l’autre !
Et si nous considérons que chacun de son point de vue avait une part de raison ?
Alors j’ai pensé que la guitare étant ma canne, elle pouvait apporter ce que j’avais en moi. Et le blanc avait aussi sa canne, un pinceau. C’est donc l’histoire d’un pinceau et d’une guitare, de la peinture et de la musique en route pour desserrer l’étau gaulois. S’ils y arrivent, cela ne sera que pour eux car c’est une quête personnelle. Vers la reconnaissance mutuelle, vers la fin de la peur de l’autre, vers l’aube de la dignité, qui révèle les merveilles de l’être qui est en chacun de nous.
ATAKE Sohou-Abalou (AS-A)